4ème Biennale

05 - 27 septembre 1992

Invité d'honneur : Gérard DI-MACCIO


BIOGRAPHIE


Gérard DI-MACCIO est né en 1948 d'un père italien et d'une mère espagnole. Très tôt, il s'intéresse au dessin. A l'âge de 16 ans, il entre à l'Académie des Beaux-Arts de Paris, mais rapidement change d'orientation en se présentant au concours d'entrée au professorat d'Art Plastique.
Passionné par l'humain, il propose une thèse de morpho-psychologie.
En 1976, il abandonne l'enseignement pour se consacrer exclusivement à la peinture et au dessin.
En 1979, Hervé Séranne remarque une de ses toiles au Salon des Indépendants et lui organise une exposition à la Galerie Râ ; ainsi commence une longue et amicale collaboration qui fait de DI-MACCIO l'invité permanent de cette galerie.
Peu à peu, la perfection de son travail taille au peintre une renommée internationale et les expositions se multiplient dans le monde entier, notamment au Japon où un musée a été  construit pour abriter ses œuvres.
Il est actuellement un des plus grands de la Peinture Visionnaire mondiale ; il y a quelques années la F.I.A.C., temple de la peinture dite "contemporaine" lui ferma ses portes, ce qui déclencha une polémique dans le monde de l'Art et les journaux "Le Quotidien de Paris" et "Libération"dénoncèrent avec force ce "racisme inadmissible".
Du 18 au 30 Mai 1992, il participa à la grande exposition des Visionnaires à l'invitation personnelle de Pierre Cardin. Patronnée par le grand quotidien japonais "Asahi Shimbum”, une exposition personnelle et itinérante regroupant 70 œuvres de collections françaises et étrangères va parcourir le Japon de Août 1992 à Mai 1993.


« Il y a 500 ans cette année, en 1492, mourait à Florence celui qui réalisa l'idéal de la Renaissance en protégeant toutes les formes de l'Art et en participant au développement de l'Humanisme, Laurent le Magnifique, cet homme prodigieux qui par son mécénat éclairé et son amour fou pour la beauté fut la figure de proue du Quattrocento...
La Présence de DI-MACCIO parmi nous n'est pas innocente. Elle est la preuve vivante que l'Art, celui qui nourrit les hommes à travers les siècles est fait du
même levain : travail acharné, connaissances non pas innées mais acquises, sûreté du dessin, génie de la couleur...
L'œuvre de DI-MACCIO est d'une beauté intemporelle... Elle pourrait être née dans les ateliers florentins de Laurent de Médicis ou à l'aube du XXIe siècle... Elle nous replonge dans nos racines, au cœur de notre civilisation et à une époque où certains exposent tout et n'importe quoi, où on a malheureusement tendance à occulter l'Histoire et où le snobisme remplace trop souvent le talent, elle nous prouve que seul, cet Art là est éternel! '


Marie-Thérèse MALBET.