La Biennale de la Peinture Contemporaine fête cette année son dixième anniversaire. Ayant ainsi dépassé ce que l'on est
convenu de considérer comme l'âge de raison, la Biennale se retourne sur son passé déjà fructueux. A-t-elle été fidèle
a sa vocation ?
Dès l'origine, elle fut créée comme une réaction, un cri de refus.
Refus du conformisme, refus du snobisme, refus d'un art officiel qui se nourrit trop de faux-semblants, de snobisme, et... de
subventions. Ses initiateurs ont voulu non pas promouvoir, il n'en a pas réellement besoin, mais révéler la force d'un
Art plus réel, plus vrai, où la modernité s'abreuve aux sources de la tradition.
Déja, de prestigieux invités ont prêté a notre Biennale une part de leur force et de leur gloire. Et, aujourd’hui, qui
pourrait mieux que VERLINDE lui permettre de franchir cette dizaine ? Que de chemin parcouru, des sourires de commisération qui ont accueilli sa naissance ci l'honneur qui nous est fait aujourd’hui par VERLINDE !
Nul mieux que lui ne représente pour l'heure à nos yeux l'idée que nous nous faisons de l'Artiste et de sa mission. libre dans
sa création, il n'est pas de ceux qui prétendent ouvrir d'aléatoires voies nouvelles mais aller toujours plus loin dans
celles qui respectent la tradition et le public ; un public pour qui l'Artiste est un médiateur, un révélateur, un porteur de lumière. Oserons-nous céder
à l'actualité olympique ?
VERLINDE, c'est avant tout ” altius, fortius ” plus haut,plus fort.
C'est bien là ce qui semble convenir à un homme qui se définit lui-même comme ” un observateur isolé, étonné et curieux, loin
des arrogantes broussailles du désert artistique "
Jean-Claude VIALARD
Président
Marie-Thérèse MALBET
Responsable de la Commission Peinture et de la Biennale